Portrait Empire vers 1800. Jeune Femme de cour au diadème de perles
Artiste : Portrait Empire vers 1800
Epoque : 19ème siècle
Style : Empire
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 65 cm, 84 cm avec le cadre
Largeur : 54 cm, 72 cm avec le cadre
Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Portrait Empire vers 1800. Jeune Femme de cour au diadème de perles
Toile rentoilée de 65 cm par 54 cm
Cadre de 84 cm par 72 cm
Superbe portrait que cette jeune femme coiffée d’un diadème de perles. Le réalisme est saisissant, les couleurs superbes. Ce diadème de perles est connu, on le retrouve notamment dans les cheveux de Caroline Bonaparte Murat, reine de Naples dans un portrait de 1812, elle le porte au-dessus de la couronne.
S’agissant de l’artiste nos recherches nous mènent vers deux pistes, Jean Auguste Dominique Ingres et François Xavier Fabre et leurs ateliers.
Certaines œuvres de jeunesse d’Ingres présentent des similitudes stylistes importantes notamment et pour n’en citer qu’une, la façon de peindre les reflets sur les cheveux. Cette caractéristique se retrouve de manière quasi identique chez François Xavier Fabre. Pour ces deux artistes et pour cette période précise on retrouve la même palette de couleurs, cette peau magnifiquement lisse et ce même style de broderie sur les châles. En revanche, ce type de robe se retrouve plus systématiquement chez Fabre.
La Robe empire
Ce style, qui a marqué une rupture avec l’opulence et la somptuosité des vêtements caractérisant la mode féminine au siècle précédent, comporte un corsage ajusté se terminant juste en-dessous du buste, qui donne l’apparence d’une haute taille, et une longue jupe lâche et froncée, mais effleure le corps au lieu d’être soutenue par des jupons volumineux.
Né à la fin du XVIIIè siècle, il est attribué au goût néoclassique inspiré de l’art gréco-romain montrant des femmes portant d’amples tuniques rectangulaires appelées « peplos » qui étaient ceinturées sous la poitrine, offrant un soutien pour les femmes et une tenue légère et confortable adaptée au climat chaud. En fait, sa généalogie est beaucoup plus complexe. Elle a d'abord été portée par la reine Marie Antoinette dont la référence était antillaise et non grecque..
En 1788, juste avant la Révolution, la portraitiste de cour Elisabeth Vigée Lebrun avait donné un « souper grec » où elle avait utilisé les accessoires de son atelier pour costumer ses invitées, sa propre fille et sa belle-sœur, avec de simples tuniques blanches « grecques ». Elle-même portant déjà une blouse, elle avait mis un voile et une couronne de fleurs sur la tête. Par la suite, Napoléon a utilisé la robe dans un contexte impérial, faisant passer sa signification de la Grèce à Rome, conformément à son programme politique.