Ippolito Caffi (1809-1866) attribué. La basilique San Marco sous un soleil rasant vers 1860.

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Artiste : Ippolito Caffi (1809-1866) attribué.
Epoque : 19ème siècle
Style : Napoleon III
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur métal
Longueur : 44 cm, 53 cm avec le cadre
Largeur : 28 cm, 36 cm avec le cadre

14000 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Ippolito Caffi (1809-1866) attribué. La basilique San Marco sous un soleil rasant vers 1860. Huile sur métal de 44.5 cm par 28 cm Cadre ancien de 53 cm par 35.5 cm Ce superbe tableau nous propose une basilique saint Marc baignée par un soleil rasant de fin d’après-midi ce qui donne un effet tout à fait saisissant avec ces couleurs chaudes et contrastées. L’artiste aime ce moment de la journée, il a peint de nombreux tableaux avec cette palette de couleurs autour de 1860 (de 1858, date de son retour à Venise, à sa mort en 1668).   Ippolito Caffi (1809-1866) Formé à l'Académie de Venise, sa carrière mouvementée le conduit à séjourner à Paris, Naples, Londres, en Espagne, revenant régulièrement à Rome et à Venise, sans compter un grand voyage en Orient (1843). Il rapporte de partout de nombreux dessins. Il participe activement aux batailles du Risorgimento. Fort renommé, il reçoit des commandes du pape et expose avec succès à Venise, à Milan, à Rome et à Trieste, ainsi qu'à Paris et à Londres. Il est essentiellement un paysagiste précis, dont les œuvres, claires et rigoureusement construites — prétextes parfois à de curieux effets d'éclairage artificiel mais aussi à des délicatesses dignes de Corot —, continuent la tradition du paysage urbain d'un Canaletto (le Pincio le matin, 1846 ; Vue de Turin, 1850 le Boulevard Saint-Denis à Paris, 1855, Venise, G. A. M., Ca'Pesaro). Le musée Correr à Venise conserve aussi une série de ses dessins. (source : Larousse) Né de Giacomo et Maria Castellani, il étudie à Belluno, puis à Padoue avec son cousin peintre Pietro Paoletti, qui travaille avec un autre peintre bellunois de goût néoclassique, Giovanni De Min ; enfin à l'Académie de Venise, où il put rencontrer les paysagistes vénitiens du XVIIIe siècle. Son Pont du Rialto, à Ca' Pesaro, est un exemple de cette période. Dans cet environnement d'application sérieuse, mais peu de répit, Caffi commence à ressentir un sentiment de malaise : c'est ainsi qu'en janvier 1832, il s'installe à Rome avec son cousin Paoletti. En fréquentant son atelier, Caffi perfectionne sa technique, se plongeant dans le genre de la vue. Au début de 1833, Caffi ouvre son propre atelier, se consacrant à la peinture et au dessin. Domicilié à Rome, il s'installe souvent dans d'autres villes pour exposer ses œuvres. A Rome, il fit également un voyage dans la montgolfière du français Francisque Arban (1815-1849), avec le photographe Giacomo Caneva (1813-1865), ce qui l'impressionna tellement qu'il le poussa à peindre deux tableaux presque romantiques. En 1841, il décore la salle romaine du Caffè Pedrocchi à Padoue. En 1843, il part pour Naples et de là pour l'Orient, visitant Athènes, la Turquie, la Palestine et l'Égypte ; il revient en Italie en 1844, chargé d'esquisses et d'œuvres. En 1848, il quitte Rome pour le Frioul, où il s'engage dans la guerre contre l'Autriche ; fait prisonnier, il s'évade et séjourne un an à Venise. En 1849, il s'installe à Gênes, en Suisse, et en 1850 à Turin. Après une série de voyages à Londres, où il expose à l'Exposition universelle, à Paris et en Espagne, il retourne à Rome en 1855 et à Venise à partir de 1858, où il est jugé pour « crime de violence publique ». En 1860, il est prisonnier politique dans les prisons de San Severo pendant trois mois, en raison de ses fréquentes visites à Turin et à Milan, qui éveillent les soupçons des autorités autrichiennes. De là, il retourne à Milan, puis se rend à Naples, où il rejoint l'armée de Garibaldi. Après 1860, avec l'unification de l'Italie, Caffi retourne à Venise et reprend la peinture. Il meurt dans le naufrage du navire Re d'Italia lors de la bataille de Lissa en 1866, au milieu de la troisième guerre d'indépendance. L'œuvre de Caffi, bien qu'inspirée des modèles vénitiens du XVIIIe siècle, a su moderniser le vocabulaire pictural des vues, tant par l'exploration de nouveaux points de vue, comme dans les scènes nocturnes, que par des thèmes inhabituels, comme le vol de la montgolfière. Très apprécié de son vivant, Caffi a dû attendre le milieu des années 1960 pour être sérieusement considéré par les historiens de l'art. La grande exposition organisée à Venise à l'occasion du centenaire de sa mort a permis de réévaluer sa peinture. Sa production picturale a été très nombreuse et une partie a été perdue. Quelques œuvres sont conservées au musée municipal de Belluno, beaucoup d’autres font partie de collections privées et de nombreux musées.