Alexandre Gabriel Decamps (1803; 1860) signé, daté. Singe musicien

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Artiste : Alexandre Gabriel Decamps (1803; 1860)
Epoque : 19ème siècle
Style : Louis Philippe
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 46 cm, 57 cm avec le cadre
Largeur : 38 cm, 49 cm avec le cadre

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Alexandre Gabriel Decamps (1803; 1860) signé, daté. Singe musicien   Toile d'origine de 46 cm par 38 cm. Cadre de 57 cm par 49 cm   L'oeuvre est monogrammée DC et datée 1842 Notre singe se trouve dans ce qui semble être un salon de musique d'un intérieur cossu (tableau de famille, tapis, tissus muraux..) Il joue d'un instrument à cordes mais pour se faire il a besoin d'être habillé en grand apparat. L'artiste cherche très certainement à dénoncer les habitudes et les goûts d’une bourgeoisie oisive entichée de musique. Il transparaît dans ce type de représentation apparemment comique, une volonté morale de dénoncer les travers d'une société, voire les travers de l’espèce humaine.   Alexandre Gabriel Decamps (1803 ; 1860)   Il passe rapidement dans l'atelier d' Abel Pujol et se met en route en 1828 vers l'Orient pour accompagner le peintre Garneray chargé d'éxecuter un tableau de la victoire navale de Navarin.Les deux hommes ne s'entendent pas, il décide de continuer le voyage seul vers l'Asie mineure et s'installe à Smyrne. Il réalise de nombreux dessins et des tableaux orientalistes qu'il expose au salon de 1831 où il rencontre un grand succès. Decamps joue savamment de la lumière et de la vie bigarrée de la rue (enfant turc près d'une fontaine. Musée Condé, Chantilly), c'est aussi un peintre d'Histoire et un excellent peintre animalier notamment avec ses «singeries». Il devient très célèbre et compte parmi ses clients le baron d'Ivry, le Duc d'Aumale et le marquis de Hertford, grands collectionneurs de son temps. Il triomphe au salon de 1855 puis se retire près de Fontainebleau où il peint des paysage dans l'esprit de l'école de Barbizon.   Les singeries dans l'oeuvre de Decamps   (,,,)On retrouve des singes dans l'œuvre de Decamps dès 1823. Ils se multiplient dans les années 1830.  Nul doute que ce choix ne lui soit dicté par l'exemple des grands maîtres flamands copiés au Louvre, notamment Téniers. Le thème des animaux musiciens n'est en fait pas nouveau. Dès le XVIIe siècle, de telles peintures étaient fort appréciées. Les singes peintres ou sculpteurs sont de supposées moqueries envers les artistes qui ne savent qu'imiter les autres ou l'Antique. Au XVIIIe siècle, les singeries se multiplient, dans les œuvres de Watteau, de Chardin en passant par les décors de boiseries comme dans le cabinet La Grande Singerie (1757) par  Jean Baptiste Huet au château de Chantilly. Ces singes se retrouvent partout : dans les sujets de porcelaine des plus grandes manufactures, sur les assiettes, les clavecins, les meubles, les vases, les tapisseries, les papiers peints, les carreaux de faïence. Decamps n'est pas le seul artiste à remettre à la mode le goût des singeries et le XIXe siècle est le siècle de l'« animalomanie » comme en témoignent les dessins de Granville : «les singes députés se disputent à l'assemblée», «le singe parisien fréquentant sa grisette», «le singe peintre officie le pinceau à la queue»... La satire sociale demeure l'une des sources d'inspiration de ces singeries(...) Christine Amiard musée Antoine Vvenel, Compiègne (les singes musiciens, œuvre de Decamps datée 1936, exposée au Musée)