Pierre II Mignard (1640 ; 1725) attribué. Portrait de Louis XIV en empereur romain

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Artiste : Pierre II Mignard (1640 ; 1725) attribué
Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 42 cm, 54 cm avec le cadre
Largeur : 33 cm, 54 cm avec le cadre

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Pierre II Mignard (1640 ; 1725) attribué. Portrait de Louis XIV en empereur romain   Toile d’origine sur châssis d’origine de 42 cm par 33 cm. Très beau cadre d’époque probablement d’origine de 54 cm par 45 cm   Notre tableau, peint au début du XVIIIe siècle, est une reprise partielle de l’œuvre peinte par son oncle Pierre Mignard. Des traces de signature sont visibles au revers de la toile.   Pierre II Mignard (1640 ; 1725)   Pierre II Mignard est le fils aîné du peintre Nicolas Mignard dit « Mignard d'Avignon », et le neveu du peintre Pierre Mignard, dit « Mignard le Romain ». Après de solides études au collège des Jésuites, il accompagne en 1658 son oncle et homonyme Pierre Mignard, qui rentre de Rome à Paris et s'est arrêté quelques mois chez son frère. À Paris, Pierre II Mignard obtient rapidement un brevet de peintre de la reine 1662, puis assiste son père, que Louis XIV a appelé dans la capitale, dans le décor du petit appartement bas du roi au palais des Tuileries. C'est lui qui achève cet important cycle de peintures sur le thème d'Apollon, après la mort de son père en 1668. L'année suivante, il est mandaté par Colbert pour lever les plans et dessins des antiquités de Provence. À peine ce travail achevé, Colbert l'envoie en Italie pour un voyage d'études de plusieurs mois en compagnie de son propre fils, le marquis de Seignelay, et du mathématicien et architecte François Blondel. Rentré à Paris, il est le 31 décembre 1671 parmi les six fondateurs de l’Académie royale d’architecture, dont il suit ensuite les travaux avec une remarquable assiduité. Pour une raison inconnue, Mignard quitte la capitale au printemps 1679 et revient s'installer à Avignon, où il mettra en application son double talent de peintre et d'architecte. Il y élèvera des hôtels particuliers, des monuments publics et nombre d'édifices religieux, dont certains se pareront de toiles de sa main. Dans une ville où l'architecture est encore dominée par des artistes de la génération précédente, il introduit le « grand goût » de l'art du Roi Soleil. Un de ses plus remarquables chantiers est l’abbaye de Montmajour, où il construit à partir de 1703 un bâtiment neuf pour la congrégation de Saint Maur. Son projet, extrêmement novateur et ambitieux, ne pourra être mené totalement à bien et c'est un bâtiment partiellement inachevé que la Révolution détruira à la fin du siècle.