Ecole française du XVIIIè, entourage de Fragonard. Pan et Syrinx.

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Artiste : Ecole française du XVIIIè, entourage de Fragonard
Epoque : 18ème siècle
Style : Louis XV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 46 cm, 61 cm avec le cadre
Largeur : 38 cm, 53 cm avec le cadre

4850 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Ecole française du XVIIIè, entourage de Fragonard. Pan et Syrinx. Toile rentoilée de 46 par 37.5 cm. Cadre ancien en bois sculpté de 61 par 52.5 cm. Notre tableau de la seconde moitié du XVIIIè siècle relate une scène bien connue des métamorphoses d’Ovide. Syrinx voulant échapper aux ardeurs de Pan qui la poursuivait prie ses sœurs du fleuve de la métamorphoser. Le dieu se précipite et… désappointé, n’enlace que les roseaux du marais. Il soupire de douleur et l’air qu’il expire, traversant les longues tiges, produit une sourde plainte. Il se radoucit alors et murmure à l’adresse de la nymphe : « Pour moi, ces plantes resteront le moyen de te parler toujours ». Il coupe alors des roseaux d’inégale longueur. Avec de la cire, il les colle les uns aux autres. Ainsi naît entre ses mains la flûte de Pan. La flûte que l’on appelle aussi du beau nom de celle pour qui Pan jouera toujours des airs désespérés, Syrinx. La métamorphose de Syrinx, livre I des métamorphoses. Ovide. "Alors le dieu dit : « Au pied des montagnes glacées d’Arcadie, parmi les Hamadryades de Nonacris, la plus célèbre était une Naïade que les nymphes appelaient Syrinx. Plus d’une fois, elle avait échappé aux satyres qui la poursuivaient et aux dieux qui hantent les forêts ombreuses et les grasses campagnes. Elle honorait par ses activités la déesse d’Ortygie, et même lui avait voué sa virginité ; ceinte elle aussi à la manière de Diane, elle aurait pu faire illusion et passer pour la fille de Latone, si elle n’avait eu un arc de corne, au lieu de l’arc d’or de la déesse. Même ainsi, on les confondait. Un jour qu’elle revenait du mont Lycée, Pan la voit et, portant sur la tête une couronne d’aiguilles de pin, il lui adresse ces paroles… » Il restait au dieu à relater le discours de Pan, et le dédain de la nymphe pour ses prières et sa fuite à travers champs, jusqu’à ce qu’elle arrive au bord sablonneux du paisible Ladon ; là, les eaux arrêtant sa course, elle avait prié ses soeurs liquides de la métamorphoser. Pan croyait déjà Syrinx à sa merci, mais dans ses mains il ne saisit que des roseaux du marais et non le corps de la nymphe. Et tandis qu’il pousse des soupirs, l’air qu’il a déplacé à travers les roseaux produit un son léger, une sorte de plainte. Séduit par cette nouveauté et la douceur de cette mélodie, Pan dit : « Pour moi, cela restera un moyen de converser avec toi ». Et ainsi grâce à des roseaux inégaux reliés entre eux par un joint de cire, il perpétua le nom de la jeune fille."