Francesco de Mura (1696-1782) Scène allégorique aux putti

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Artiste : Francesco de Mura (1696-1782)
Epoque : 18ème siècle
Style : Louis XV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 82 cm, 102 cm avec le cadre
Largeur : 62 cm, 81 cm avec le cadre

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Francesco de Mura (1696-1782) Scène allégorique aux putti Toile rentoilée de 82 cm par 62 cm Cadre ancien à profil renversé de 102 cm par 81 cm. Ce très beau tableau est une œuvre attribuée à Francesco de Mura, je remercie la Maison Wannenes d’avoir confirmé notre avis. Les putti (putto au singulier) sont de petits angelots dodus, nus, parfois ailés, récurrents dans l'art de la Renaissance, du baroque et du rococo. D'un point de vue iconographique, ils remontent à l'Antiquité : le mot est dérivé du latin putus, qui signifie garçonnet. Francesco de Mura (1696-1782) Francesco de Mura fut l'élève préféré de Francesco Solimena, figure dominante de la peinture napolitaine de la première moitié du XVIIIe siècle. Entré très jeune dans l’atelier du maître, il lui restera toujours fidèle. Peintre d'une grande énergie et intelligence, de Mura a travaillé à Naples à une époque de grandes opportunités, notamment grâce aux commandes royales de la cour des Bourbon. En 1737, la reine Maria-Amalia de Saxe lui commande deux vastes peintures allégoriques au plafond du Palazzo Reale de Naples. Sa réputation en matière de décoration de palais lui a valu le patronage des rois de Sardaigne au Palazzo Reale de Turin, où ses belles fresques d'inspiration classique survivent en parfait état. Malgré cette aptitude à la peinture publique, de Mura était également portraitiste et créateur d'œuvres de dévotion à petite échelle. Parmi les grands décors muraux, nous pouvons citer les fresques du Palazzo Reale de Naples mais c'est sans doute au cours de son séjour à Turin (1741-42) qu'il s'affirme le plus heureusement. Les Scènes de la vie de Thésée, peintes au Palazzo Reale, mettent en évidence l'harmonieuse rencontre de l'élégante composition de Solimena et de la luminosité des dernières œuvres de Giordano. Le plafond de la Nunziatella, exécuté à Naples en 1751, les Allégories du palais Chierici à Turin. Dans la dernière période de son activité, cette influence le conduira à des formes d'orientation nettement classicisantes.