Nicolas-Didier Boguet (1755-1839) attribué. Paysage animé dans la campagne romaine vers 1800.

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Artiste : Nicolas-Didier Boguet (1755-1839) attribué.
Epoque : vers 1800
Style :  Empire
Etat : Bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 74 cm, 89 cm avec le cadre
Largeur : 58 cm, 72 cm avec le cadre

5500 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Nicolas-Didier Boguet (1755-1839) attribué. Paysage animé dans la campagne romaine vers 1800. Toile de 74 cm par 58 cm. Cadre ancien de 89 cm par 72 cm. Notre tableau a probablement été peint dans la région du lac d’Albano. L’artiste aurait posé son chevalet au nord de Frascati et regarderait vers le sud. Au centre de la composition, le pont de Frascati (qu’un autre peintre, Giovanni Battista Busirini (1698-1757) a représenté vu du sud vers le nord cette fois dans sa « perspective de Frascati »). En arrière le lac d’Albano à peine visible puis pour finir la perspective, la montagne du volcan Laziale. La nature est riche et paisible, animée de quelques promeneurs et un troupeau de moutons, note pastorale indispensable à cette évocation bucolique. Ça et là, d’autres personnages à peine perceptibles. Nicolas-Didier Boguet (1755-1839) Formé dans le milieu académique parisien, il connaît une belle renommée comme peintre de batailles mais ses vues de nature en font l’un des principaux représentants français de la tradition du paysage italianisant au XVIIIe siècle. D’inspiration classique, ce genre reprend les modèles élaborés à Rome par Claude Lorrain et Nicolas Poussin un siècle plus tôt, mais contrairement à eux il s’inspire de paysages réels. Il étudie pendant 6 ans à l’Académie Royale de peinture et de Sculpture à partir de 1778, il a 23 ans. Cinq ans plus tard, en 1783, son protecteur (le Prince de Condé) le confie aux bons soins du cardinal de Bernis, ambassadeur de Louis XVI auprès de Pie VI. Parti pour l’Italie avec l’intention d’y passer six mois, le jeune peintre parcourt Rome et les environs, peignant, dessinant, découvrant les grands maitres dans les églises et les musées. Il commence à se concentrer sur la peinture de paysage et, dès lors, passe ses étés à voyager et à peindre dans la campagne italienne, produisant des centaines de peintures. Il ne songe désormais plus à quitter l’Italie où il vivra jusqu’à sa mort. Il participe cependant aux salons à paris notamment en y présentant ses scènes de batailles.