Ecole vénitienne du début du 17è siècle. Suiveur de Véronèse. Le Jugement de Pâris

Ecole vénitienne du début du 17è siècle. Suiveur de Véronèse. Le Jugement de Pâris Toile rentoilée de 111 cm par 83 cm Somptueux cadre ancien de 149 cm par 119 cm   Notre superbe tableau représente Le Jugement de Pâris qui renvoie à un épisode mythologique célèbre. Esis, la déesse de la Discorde, ne fut pas invitée au mariage de Thétis et Pelée, elle se vengea donc en lançant dans la foule une pomme d'or où les mots "à la plus belle" étaient inscrits. Aphrodite, Héra et Athéna se sentant dignes de cette formule réclament la pomme. Les dieux décident alors de désigner Pâris, considéré comme le plus beau des mortels, pour choisir la plus belle de ces trois déesses. Pour obtenir la décision, les déesses lui promettent gloire, victoire et amour. Il finit par choisir Aphrodite qui lui avait promis l’amour de la plus belle des femmes, Hélène reine de Sparte et femme de Ménélas. Accueilli par Ménélas, roi de Sparte, Pâris enlève sa femme Hélène. Ménélas part récupérer sa femme et ainsi déclenche la guerre de Troie Le rayonnement de la peinture des Véronèse. Véronèse (Paulo Calliari) est mort en 1588, son atelier est repris par son frère Benedetto Calliari et ses enfants, Gabriele et Carlo Calliari. De ce fait l’activivé de l’atelier continue jusqu’à 1603. Au début du XVIIè siècle à Venise, de nombreux artistes reprennent et s’inspirent des traditions de couleur et d’atmosphère typiques d’illustres prédécesseurs du XVIè siècle (Véronèse, Tintoret, Titien). S’agissant de Véronèse, on peut parler de néo Véronésien. L’artiste qui a réalisé ce superbe tableau faisait très certainement parti de ce mouvement qui regroupe de nombreux peintres (Carlo Saraceni, Alessandro Varotari, Frederico Cervelli…).