Charles de la Fosse (1636 ; 1716) Jésus faisant la Cène

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Artiste : Charles de la Fosse (1636 ; 1716)

Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 82 cm, 103 cm avec le cadre
Largeur : 66 cm, 84 cm avec le cadre

9800 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Charles de la Fosse (1636 ; 1716) Jésus faisant la Cène Huile sur toile et châssis d'origine 82 x 66 cm Cadre 103 cm par 84 cm Je remercie Madame Clémentine Gustin-Gomez d'avoir confirmé le caractère autographe de ce tableau après un examen direct. Dans son ouvrage, Clémentine Gustin-Gomez cite une peinture mentionnée et disparue qui pourrait, sous toutes réserves, être notre tableau (C. Gustin Gomez, Charles de La FOSSE (1636-1716), Dijon, 2006, PP.31) : Sous le numéro PP. 31 : La Cène située à côté du maître-autel à l'église Saint-Pierre-des-Arcis, à Paris ; saisie à la Révolution ; mentionnée par A. LENOIR, 16 novembre 1793, comme objet entré au Dépôt provisoire des Monuments La Cène La Cène, également connue sous le nom de "Cène du Seigneur" ou "Dernier Repas", commémore le dernier repas de Jésus-Christ avec ses disciples avant sa crucifixion, tel que décrit dans les évangiles du Nouveau Testament de la Bible. Pendant la Cène, Jésus a partagé le pain et le vin avec ses disciples en les identifiant comme son corps et son sang. Cela est considéré comme un symbole du sacrifice de Jésus pour le salut de l'humanité. Dans de nombreuses traditions chrétiennes, la Cène est célébrée régulièrement lors d'un service religieux appelé l'Eucharistie. La Cène est souvent représentée dans l'art chrétien. Pour ne citer que lui, Léonard de Vinci,  "La Cène". Cette représentation emblématique montre Jésus et ses disciples assis à une table pendant le dernier repas. Charles de la Fosse (1636 ; 1716) Charles de La Fosse est né le 15 juin 1636 à Paris et décède le 13 décembre 1716. Il est de bonne heure l'élève de Le Brun, avec qui il collabore dans les années 1650 au séminaire de Saint-Sulpice et à l'hôtel Lambert. De 1658 à 1663, il séjourne à Rome, à Parme et longuement à Venise, dont il gardera toujours l'empreinte. Après son retour à Paris, Le Brun l'emploie aux Tuileries, puis au grand appartement de Versailles. La Fosse est reçu à l'Académie en 1673 (Enlèvement de Proserpine), dont il deviendra directeur en 1707 grâce à l'appui d'Hardouin-Mansart. Il peindra divers tableaux de chevalet pour le Grand Trianon, pour Marly, pour Meudon, Versailles… Les sujets de prédilection de La Fosse étaient souvent d'inspiration mythologique ou religieuse, il est aussi un grand décorateur, dont l'art s'éloigne fortement de Le Brun ou d'un contemporain comme Jouvenet. Il a réalisé de nombreuses peintures pour des églises et des palais, notamment des fresques. Son style s'est développé au fil du temps, passant d'un traitement plus classique et rigide à des compositions plus dynamiques et expressives. Il n’intervient pas, ou plus exactement s’impose par l’exemple, dans ce qui a été nommée la querelle des coloris ou encore la querelle entre anciens et modernes qui oppose à partir des années 1670,  la tradition du XVIIè, fidèle à l’art de Poussin où l’œuvre peinte se construit sur le dessin, auxdits modernes où l’importance du dessin s’efface au profit du choix et de la mise en oeuvre des couleurs. Ses réalisations l’imposent à tous comme le maître des modernes ouvrant ainsi la voie à la peinture du XVIIIè siècle. Charles de la Fosse est nommé premier peintre du roi en 1685.