Abraham Willemsens (mort à Anvers en 1672) signé. Sainte Elizabeth, reine de Hongrie donnant le repas à une famille de paysans.

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Artiste : Abraham Willemsens (mort à Anvers en 1672) signé
Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIII
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur cuivre
Longueur : 79 cm, 102 cm avec le cadre
Largeur : 60 cm, 84 cm avec le cadre

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Abraham Willemsens (mort à Anvers en 1672) signé. Sainte Elizabeth, reine de Hongrie donnant le repas à une famille de paysans. Huile sur cuivre monté sur châssis de 79 cm par 60 cm Cadre ancien d’époque de 102.5 cm par 84cm Notre tableau est une scène de la vie de sainte Elizabeth, reine de Hongrie donnant le repas à une famille de paysans. On peut dater cette œuvre de la production de l’artiste d’avant 1645. Il en existe des versions plus petites d’atelier non signées avec plus ou moins de variations. Notre tableau, clairement signé, est très certainement l’original de cette série. On dit que la reine de Hongrie portait secrètement du pain aux pauvres, à pied et seule, ce que réprouvait son mari. Un jour qu'il la rencontra sur son chemin, celui-ci, contrarié, lui demanda ce qu'elle cachait ainsi sous son manteau. Elle lui répondit d'abord que c'étaient des roses, puis, se rétractant, elle lui avoua, pour finir, que c'était du pain, et lorsque son mari lui ordonna alors d'ouvrir son manteau, il n'y trouva que des roses : c'est le miracle de sainte Élisabeth de Hongrie. Abraham Willemsens (mort à Anvers en 1672) Les détails sur sa jeunesse, tels que sa date et son lieu de naissance, sont inconnus. En 1627-1628, il est enregistré dans la guilde anversoise de Saint-Luc comme élève de Gilliam Antonissens (également appelé Guillaume Anthoni), peintre français actif à Anvers. Willemsens a épousé Maria de Lang. En 1645, il est élu doyen de la Guilde. Il a été enregistré à Paris la même année. On suppose qu'il exploitait un grand atelier avec une grande production pour approvisionner le marché d'exportation. Un grand nombre de ses peintures se trouvent en Espagne. Il a été enregistré dans les archives de l'éminent marchand d'art anversois Guillam Forchondt en 1669 et a également travaillé pour le marchand d'art Matthijs Musson. Il était lui-même marchand d'art. Il eut deux apprentis, respectivement dans les années 1651/52 et en 1654/55. Le peintre était quasiment inconnu jusqu'à la découverte au début des années 1990 d'un tableau portant sa signature complète. Depuis, son œuvre s'est peu à peu reconstituée. De nombreux problèmes d'attribution ont dû être résolus car Willemsens n'était pas le seul peintre contemporain à utiliser le monogramme AW. Les artistes Artus Wolffort et Adriaen Willemhoudt ont également signé du monogramme AW. Le monogrammiste AW qui était responsable d'un certain nombre de peintures à l'huile sur cuivre détenues par le musée du Prado a maintenant été identifié de manière concluante comme étant Adriaen Willemhoudt. En raison de la similitude de style, il y a également eu des erreurs d'attribution du travail de Willemsens à Willem van Herp. Willemsens est enregistré à Paris vers 1645 et cela peut expliquer l'influence des frères Le Nain actifs à Paris à cette époque où ils peignaient des scènes paysannes. Outre le sujet, une autre raison pour laquelle le travail de Willemsens a souvent été attribué à tort aux Le Nain est que, comme les Le Nain, il utilisait habituellement du lin grossier comme support de toile. En réponse à la demande contemporaine de copies des esquisses à l'huile de Rubens, Willemsens a produit un grand nombre de copies de l'œuvre de Rubens. Willemsens était avec Pieter van Lint et Willem van Herp l'un des principaux producteurs de telles copies pour les marchands d'art anversois. Outre des copies d'après Rubens, Willemsens peint des paysages sur cuivre, souvent animés de scènes religieuses ou de genre. Ses personnages sont principalement dérivés de peintures de Rubens, Hendrick van Balen et Gerard Seghers. Willemsens s'est également inspiré de Jan Brueghel l'Ancien, de Frans Francken l'Ancien et comme indiqué précédemment des frères Le Nain.