Bon Boulogne (1649; 1717) Le mariage mystique de Sainte Catherine d’Alexandrie

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Artiste : Bon Boulogne (1649; 1717)
Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 47 cm, 65 cm avec le cadre
Largeur : 37 cm, 55 cm avec le cadre

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Bon Boulogne (1649; 1717) Le mariage mystique de Sainte Catherine d'Alexandrie Huile sur toile rentoilée de 47 cm par 37 cm Superbe cadre ancien de 65 cm par 55 cm Le Louvre possède une esquisse de ce tableau, INV 2782 bis venant de la collection du prince de Conti (achetée par la couronne en 1777). Cette esquisse est préparatoire à l'un des trois tableaux commandés au peintre pour le décor de la chapelle sainte Catherine de l'église Notre Dame de Versailles, construite entre 1684 et 1686. Le peintre a ensuite réalisé plusieurs toiles de cette esquisse dont très certainement celle que nous vous proposons, avec à chaque fois le même dessin mais avec quelques variantes de coloris dans les vêtements. (Christie's Paris 26 juin 2003, Le mariage mystique)   Bon Boulogne (1649; 1717) Il était l'un des peintres d'histoire les plus admirés de la fin du règne de Louis XIV. Auteur de grands décors profanes et religieux comme de petits tableaux prisés des collectionneurs, il était également très apprécié comme portraitiste. Elève de son père, le peintre Louis, Bon Boullogne montre de bonne heure de grandes dispositions pour la peinture. On pense qu’il l’a aidé dans ses travaux dans la Grande Galerie du Louvre. Premier prix de Rome en peinture 1669. Boullogne demeure cinq ans à Rome, il réalise des copies des œuvres célèbres, en particulier quelques fresques de Raphael destinées à être reproduites en tapisseries aux Gobelins. Il quitte Rome pour aller en Lombardie étudier le Corrège et Annibale Carracci mais aussi Guido Reni, Le Dominiquin...ce qui explique peut être ses grandes affinités durant toute sa carrière avec la peinture Mythologique et l'école de Bologne. De retour en France, il est reçu à l'Académie Royale en 1677 et l’année suivante, nommé professeur et peintre du roi. Louis XIV apprécie son Art et lui octroie une pension de six cents livres. Après la mort de Mansart en 1708, il participe avec Louis son frère et Jouvenet au chantier de peinture entrepris par Charles de la Fosse à l'hôtel des Invalides. Il travaille également au palais et à la chapelle de Versailles et au Trianon. Excellant dans le coloris, Bon Boullogne dessine aussi bien qu’il compose. Extrêmement laborieux, il peint souvent et beaucoup la journée mais également avant et après le jour, à la lueur d’une lampe attachée à son chapeau. Il a coutume de dessiner sur du papier gris, à la pierre noire rehaussée de blanc. Ce peintre avait un caractère gai, il aimait et protégeait ses élèves, et est resté toute sa vie attaché à son frère Louis de Boulogne avec lequel il a vécu sous le même toit jusqu’à son mariage avec Anne Lourdet, fille du directeur de la manufacture de la Savonnerie, le 8 avril 1687.