Ecole française du 17è siècle. La famille de Darius aux pieds d’Alexandre
Artiste : Ecole française du 17è siècle.
Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 92 cm, 113 cm avec le cadre
Largeur : 63 cm, 85 cm avec le cadre
8800 €
Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Ecole française du 17è siècle. La famille de Darius aux pieds d’Alexandre
Toile rentoilée de 92 cm par 63.
Cadre ancien de 113 cm par 85.
Ce très beau tableau, magnifiquement encadré, représente les reines de Perse aux pieds d’Alexandre le Grand, peu après sa victoire à Issus en 333. Accompagné de son fidèle Héphestion, Alexandre rend visite à la reine qui porte son fils Ochus dans les bras. La reine implore la clémence pour sa famille.
Très belle version d’après l’œuvre de Charles Lebrun dont l’original est au château de Versailles. Peint vraisemblablement vers 1661 au début du gouvernement personnel de Louis XIV, Il marquera le début de la carrière du peintre comme peintre du roi.
Cette composition est une des œuvres les plus connues de la peinture française, elle a ouvert dès sa réalisation, une nouvelle époque de cet Art dans notre pays. Gravée par Gérard Edelinck l’ancien (1640 ; 1707), elle a été largement et rapidement diffusée à travers l’Europe permettant aux artistes locaux de reprendre le sujet à leur façon. Au sein même de l’Académie, certains artistes ont peint leur version. Une d’elles est d’ailleurs visible au château de Versailles, dans l’antichambre de la reine où on peut admirer un plafond monumental réalisé par Henri Testelin qui reprend la scène. A noter des similitudes entre notre tableau et cette version de Testelin.
La scène s’inspire d’une séquence des Vies des hommes illustres de Plutarque, d’un passage de Quinte Curce, mais aussi de pièces de théâtre contemporaines centrées sur le héros macédonien : Claude Boyer en 1648 (Porus ou la Générosité d’Alexandre), Morel en 1658 (Timoclée ou la Générosité d’Alexandre, tragi-comédie), insistaient déjà sur la grandeur d’âme du vainqueur de Darius.