Ecole vénitienne du XVIIè siècle, la mort de Lucrèce.

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Artiste : Ecole vénitienne du XVIIè siècle, la mort de Lucrèce
Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 52 cm, 60 cm avec le cadre
Largeur : 37 cm, 47 cm avec le cadre

4250 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900

Ecole vénitienne du XVIIè siècle, la mort de Lucrèce devant les siens

Toile de 52 cm par 39 cm

Cadre de 60 cm par 47 cm

Ce très beau tableau semble être la représentation de Lucrèce entourée notamment de son mari et de son père juste avant de commettre son geste. Il est à rapprocher des oeuvres de Carle Johannes Both, (1632, 1698) peintre d'origine bavaroise qui à vécu et travaillé de nombreuses années à Venise

Le suicide de Lucrèce

Après avoir été violée par le prince Sextus Tarquin, l'un des fils du roi Tarquin le superbe, Lucrère demande à son mari et à son père de venir auprès d'elle

Spurius Lucrétius Tricipitinus, père de Lucrèce, accompagné de Publius Valérius, et de Junius Brutus, son mari arrivèrent ensemble. Ils trouvèrent Lucrèce assise dans sa chambre, accablée de chagrin. Elle se mit à pleurer en voyant arriver les siens. Son mari lui demanda si elle était souffrante : «Oui, répondit-elle ; comment une femme qui a perdu son honneur pourrait-elle bien se porter ? Un homme (…) a souillé ta couche ; on m’a fait violence, mais mon coeur est resté pur : ma mort en fournira la preuve. Prenez ma main et jurez de punir mon déshonneur. Sextus Tarquin m’a fait violence ; il est venu la nuit dernière avec une arme, non comme un hôte mais comme un ennemi et il est reparti après avoir pris un plaisir dont je meurs et dont il mourra aussi si vous êtes des hommes». Ils promirent tous, l’un après l’autre. Ils cherchèrent à apaiser son tourment, affirmant que le coupable n’était pas la victime mais l’auteur de l’attentat ; c’était l’intention et non l’acte qui constituait la faute. «Fixez vous-mêmes le prix qu’il doit payer ; pour moi, bien qu’innocente, je ne m’estime pas quitte de la mort. Jamais une femme ne s’autorisera de l’exemple de Lucrèce pour survivre à son déshonneur.» Elle plongea dans son coeur un couteau qu’elle tenait caché sous son vêtement et tomba sous le coup, mourante. Son mari et son père poussèrent un grand cri.