Frans Francken le Jeune (1581 ; 1642) et atelier, monogrammé DF. Le jugement dernier vers 1600
Artiste : Frans Francken le Jeune (1581 ; 1642) et atelier,
Epoque : 17ème siècle
Style : Haute époque
Etat : Bon état
Matière : Huile sur cuivre
Longueur : 97 cm, 107 cm avec le cadre
Largeur : 65 cm, 75 cm avec le cadre
15800 €
Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Frans Francken le Jeune (1581 ; 1642) et atelier, monogrammé DF. Le jugement dernier vers 1600
Cuivre monté sur châssis parqueté de 97 cm par 65 cm
Cadre de 107 cm par 75 cm
Ce superbe tableau est une représentation du jugement dernier qu’on peut dater au début du 17è siècle. L’œuvre est monogrammée en bas à droite de deux lettres, DF.
Dans la tradition chrétienne, le Jugement Dernier est décrit comme étant le moment où Dieu juge les vivants et les morts, déterminant qui est admis au paradis (ceux qui ont mené une vie dite vertueuse) et qui est condamné à l'enfer (ceux qui ont mené une vie dite immorale).
C'est un rappel pour les croyants de la nécessité de vivre une vie vertueuse et de se préparer pour le jour du jugement.
Le Jugement Dernier est un sujet important dans la théologie chrétienne et est souvent représenté dans l'art chrétien, notamment dans les peintures et les sculptures. De très nombreux peintres l’ont représenté notamment Michel Ange avec la fresque du plafond de la chapelle sixtine
Frans Francken le Jeune (1581 ; 1642)
Frans Francken le Jeune fait partie d'une famille de peintres active à Anvers durant cinq générations aux xvie et xviie siècles. Il est le quatrième fils, et le plus réputé de Frans Francken dont il est l'élève, et d'Elisabeth Mertens. Son père est l'élève du plus grand peintre d'histoire anversois Frans Floris et l'un des plus importants créateurs de retables de son temps en Flandres. Frans, avec son frère Hieronymus Francken II, peut, en plus, avoir reçu une formation dans l'atelier de leur oncle Hieronymus Francken I à Paris. Il est difficile de différencier la contribution du père de celle du fils, car leurs styles sont très proches.
Il travaille probablement d'abord dans l'atelier familial avant de devenir maître indépendant de la Guilde de saintluc d'Anvers en 1605, dont il est le doyen en 1614. Son talent est reconnu dès son plus jeune âge. Dès 1607, il peut acheter une maison dans le centre-ville où il établit sa résidence et son atelier de peinture, l'un des plus prospères de la ville.
Le 8 novembre 1607, Frans Francken épouse Elisabeth Plaquet « avec la permission spéciale de l'évêque ». Cela peut avoir quelque chose à voir avec le fait que leur fils aîné est né avant la fin de 1607. Son fils reçoit le même nom que son père et son grand-père. Il est connu sous le nom de Frans III et en tant qu'artiste, il méritera plus tard le surnom de Rubense Francken (Francken Rubesien). Trois autres garçons et cinq filles sont nés du couple ; l'un d'eux, Hieronymus, devient également peintre et travaille dans l'atelier de son père.
Parmi ses élèves, figurent Daniel Hagens (1616/1617), le monogrammiste NF, son frère Hieronymus II et son fils Frans III.
Son œuvre
Frans Francken le Jeune est un artiste polyvalent qui est actif dans de nombreux genres et introduit de nouveaux sujets dans l'art flamand. Sa production comprend essentiellement des tableaux de petites dimensions traitant souvent de sujets mythologiques ou et de scènes historiques et religieuses, parfois copiés avec quelques variantes, mettant l'accent sur les personnages. Il invente ou popularise plusieurs thèmes nouveaux qui deviennent populaires dans la peinture flamande, comme les scènes de genre peuplées de singes (singeries) et les Kunstkammer ou peintures de cabinet de curiosités. Il réalise également une série de peintures représentant des scènes de sorcelleries, dont des représentations de sabbats. Il peint aussi des paysages et des natures mortes, toujours réalisés selon une technique raffinée qui rencontre le succès auprès des collectionneurs. Il réalise également quelques retables peints exposés à Anvers.
Ses peintures sont conservées par la plupart des grands musées d'Europe.