Justus Sustermans (1597 ; 1681) portrait présumé de Ferdinand II de Medicis

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Artiste : Justus Sustermans (1597 ; 1681) attribué.
Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIII
Etat : Bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 72 cm, 100 cm avec le cadre
Largeur : 55 cm, 81 cm avec le cadre

9800 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Justus Sustermans (1597 ; 1681) attribué. Portrait d’un jeune prince florentin. Toile de 72 cm par 55 cm Important cadre ancien de 100 cm par 81 cm Ce superbe portrait d’un jeune prince florentin est réalisé dans un ovale feint. Le pourtour est peint en faux marbre. Une inscription sur le châssis au dos nous suggère le portrait de Ferdinand II de Medicis (1610-1670). Nous connaissons deux autres portraits de Ferdinand II peints par l’artiste, le premier, jeune garçon à cheval, et le second, plus âgé vers 18 ans en armure (palais Pitti, Florence). Notre portrait daté 1625 nous proposerait donc Ferdinand à l’âge de 15 ans. La comparaison des âges et des traits du visage rend cette hypothèse tout à fait crédible sans nous en apporter la certitude. Dans tous les cas c’est un jeune prince florentin. Les fleurs de lys, emblèmes de Florence, aux deux extrémités de la broche du bas, renforce cette hypothèse tout comme la date de réalisation, 1625, date exacte de retour du peintre dans la cité après un voyage à Vienne. Justus Sustermans (1597 ; 1681) Elève d'abord de Willem de Vos à Anvers (1609), puis de Frans II Pourbus à Paris (1616), il vit à Florence à partir de 1619, appelé par le grand-duc Cosme II. Il se joint à un groupe de tapissiers parisiens, convoqués à Florence par Cosme II de Medicis pour la Tapisserie médicéenne. Il s'établit ensuite dans le grand-duché toscan et y commence une activité de portraitiste au service des Médicis et de l'aristocratie florentine. En 1620 il devient peintre de la cour et l’artiste attitré des derniers Médicis, peignant pour la famille grand-ducale (sous les règnes de Cosme II, Ferdinand II et Cosme III) et les membres de la cour florentine des dizaines de portraits officiels, ce qui ne l'empêche pas de voyager entre-temps et de séjourner à Pise, Milan, Parme, Modène, Ferrare et Vienne (1622). Parmi ses nombreux portraits, dont la plupart sont restés en Italie (Florence, Lucques, Parme), citons l'incomparable série de Florence (Pitti), le portrait de Galilée (Offices), les 2 versions de celui de Christine de Lorraine, grande-duchesse de Toscane (Bruxelles, M. R. B. A. ; Rome, G. N., Gal. Corsini), celui de Vittoria della Rovere (Rome, id.). La manière de Sustermans dérive, au départ, du type de portrait de cour de Pourbus et des Flamands, mais l'artiste s'enrichit au cours de sa longue carrière d'inflexions empruntées au milieu florentin (Empoli, Giovanni da San Giovanni, Volterrano Rubens, qui fut l'ami du peintre, Van Dyck et Velázquez, dont Sustermans put voir des œuvres à Rome, colorèrent enfin le style de sa maturité, après 1650, achevant de donner à son style aisance et vigueur. Son très grand succès et l'atelier qu'il dut entretenir entraîneront beaucoup de suiveurs et de répliques. On peut voir un ensemble dans une série de Portraits de dames anonymes, donation Fouques au musée de Douai. Il a réalisé une œuvre considérable qui s’étend sur plus de soixante ans dans laquelle il représente des portraits, mais aussi des sujets d'inspiration historique ou religieux. Toute la société florentine, princes, serviteurs, ecclésiastiques, militaires, savants, membres des plus grandes familles italiennes : Barberini, Colonna, Corsini, d'Este, Farnèse, Pamphili. Aucune de ses œuvres n'étant signée, elles sont ou attribuées, ou de son atelier.