Nicolas Poussin (1594 ; 1665) d’après. La cène, école française du XVIIè siècle.

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Artiste : Ecole française du XVIIè siècle
Epoque : 17 ème siècle
Style : Louis XIII
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 77 cm, 94 cm avec le cadre
Largeur : 54 cm, 71 cm avec le cadre

7800 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Nicolas Poussin (1594 ; 1665) d’après. La cène, école française du XVIIè siècle. Toile rentoilée de 77 cm par 54 cm Cadre ancien du 17è siècle de 94 cm par 71 cm Nicolas Poussin a peint La Cène titrée L’Eucharistie, qu’il a exécutée dans deux différentes versions. Une fois entre les années 1636-1640 (présente à ce jour dans la collection du duc de Rutland à Belvoir Castle) et la seconde en 1647 pour Paul Fréart de Chantelou (présente à ce jour dans la collection du duc de Sutherland, exposée à la National Gallery of Scotland). Notre tableau est d’après cette seconde version. Dans cette oeuvre, Nicolas Poussin s’éloigne de l’iconographie traditionnelle de la Cène. Il situe la scène dans un espace austèrement classique, avec un sol et des murs en pierre nue. Le Christ et ses disciples sont placés autour d’une table ovale, que Poussin a incluse afin de souligner le sacrement de l’Eucharistie. Le Christ est au centre de la composition avec Jean l’Évangéliste à sa droite et Judas Iscariote à sa gauche. Le Christ est représenté bénissant le pain et le vin, qui lui sont offerts par un ange. Il est possible que notre tableau soit une version peinte par le peintre français Nicolas de Plattemontagne (1631 ; 1706). Cette très belle œuvre bénéficie d’un superbe encadrement du 17è siècle. Nicolas Poussin (1594 ; 1665) Peintre français du XVIIè , il est un des représentants majeurs du classicisme pictural/ Il est né au hameau de Villers, dans la commune des Andelys, et mort le 19 novembre 1665 à Rome. Formé à Paris, il a exercé principalement à Rome à partir de 1624. Il a peint aussi bien des scènes d'histoire que religieuses, mythologiques, mais aussi des paysages animés de personnages. S'il a répondu à quelques commandes destinées à des églises, il est surtout connu pour des tableaux de taille moyenne destinés à quelques amateurs italiens ou français auxquels il est resté fidèle tout au long de sa vie. Sa renommée lui permet de devenir peintre du roi et de revenir en France entre 1640 et 1642. Il préfère finalement repartir à Rome où il réside jusqu'à sa mort. Poussin est l'un des plus grands maîtres classiques de la peinture française et, bien qu'il ait eu très peu d'élèves, son influence est considérable sur celle-ci, de son vivant et jusqu'à nos jours. Entre 220 et 260 tableaux lui sont attribués, ainsi que près de 400 dessins. Nicolas Poussin découvre sa vocation artistique au contact du peintre maniériste Quentin Varin En 1612, il arrive à Paris, où il passe notamment dans l'atelier du Lorrain Georges Lallement, également maniériste, puis, en 1622, il collabore avec Philippe de Champaigne au Luxembourg. Il fait aussi la rencontre du poète Giambattista Marino, qui l'initie au goût de l'antique. Après un séjour à Venise, c'est en 1624 que Poussin se rend à Rome, la capitale artistique du temps. Grâce à Marino, il vit dans l'entourage de puissants collectionneurs. Pour le cardinal Francesco Barberini (1597-1679), neveu du pape Urbain VIII, il exécute la Mort de Germanicus (1627, Minneapolis), son premier chef-d'œuvre de peintre d'histoire. Le plus important de ses clients est cependant le secrétaire du cardinal, Cassiano dal Pozzo (1588-1657), auquel il devra de devenir le « peintre philosophe » de réputation européenne. Se relevant d'une grave maladie, Poussin épouse en 1630 celle qui s'était occupée de lui, Anne-Marie Dughet, la fille d'un cuisinier français installé à Rome. Il va, dès lors, assurer la formation artistique de son beau-frère, Gaspard, qui deviendra un excellent paysagiste. Venu à Paris en décembre 1640, sur les instances de Richelieu, Nicolas Poussin y fut nommé premier peintre du roi. Mais son euphorie fut de courte durée. Il se rendit compte qu'il n'était pas fait pour ce qu'on attendait de lui : grands tableaux d'autel, vastes peintures allégoriques et, surtout, travaux de décoration de la grande galerie du Louvre (jamais terminée et plus tard détruite). Les intrigues de peintres qui craignaient pour leur position, Simon Vouet en tête, ajoutèrent au mécontentement de Poussin. Celui-ci décida de regagner Rome en septembre 1642. En principe, il allait y chercher sa femme. En réalité, il n'avait aucune intention d'en repartir, surtout après la mort de Richelieu et de Louis XIII. Les amateurs éclairés rencontrés à Paris tel que Paul Fréart de Chantelou lui resteront fidèles.