Philippe de Champaigne (1602-1674) atelier. Portrait présumé de Noel Bullion.
Artiste : Philippe de Champaigne (1602-1674) atelier.
Epoque : 17è siècle
Style : Louis XIII
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 82 cm, 96 cm avec le cadre
Largeur : 66 cm, 80 cm avec le cadre
10800 €
Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Philippe de Champaigne (1602-1674) atelier. Portrait présumé de Noel Bullion.
Huile sur toile de 82 cm par 66 cm.
Cadre ancien de 96 cm par 80 cm.
Notre portrait dit de Noel Bullion (ce nom est à considérer avec toutes les réserves d’usage) est une magnifique version d’atelier. Nous connaissons deux autres versions de notre tableau, une au national museum de Stockholm et une seconde qui a été proposée par la Maison Wildenstein aux Frieze Masters en 2022 à Londres. Avec notre tableau, nous retrouvons notamment, l’incomparable talent de Philippe de Champaigne à représenter les mains comme nul autre pareil mais très certainement inspiré de la renaissance italienne avec notamment « le Bronzino » (1503-1572). A noter également ces velours et tissus délicats d’un noir profond et d’un rendu au service de l’élégance.
Philippe de Champaigne (1602-1674)
Philippe de Champaigne se situe au sommet de la hiérarchie des genres de l’époque. Il s’est formé aux Pays Bas espagnols qu’il quitte pour Paris après son refus de rejoindre Anvers pour travailler avec Rubens. Il est un peintre de scènes religieuses et un grand portraitiste. D’un point de vue stylistique, il parvient à concilier ses origines flamandes, qui apparaissent nettement dans les paysages, et le classicisme français, dont il est un des initiateurs avec Vouet, Poussin,Lorrain. Il aime la sobriété et refuse de peindre des expressions passagères pour mieux saisir l’intériorité et la psychologie du modèle. C’est un personnage important. Il professe à l'Académie royale depuis 1653. Il a un atelier fort achalandé dont un des principaux élèves est son neveu Jean-Baptiste (1631-1684), avec qui il décore l'appartement du Roi au château de Vincennes (1659) et celui du Grand Dauphin au château desTuileries (1666). Sa renommée a franchi nos frontières. S’agissant des portraits, il est très demandé par les princes de l’Eglise, la haute noblesse,les grands commis sans oublier les parlementaires. Pour le reste il a peint pourle Val de grâce, le palais du Luxembourg, le Carmel du faubourg saint Jacques, pour Louis XIII, Richelieu…