Pierre Gobert (1662-1744) et atelier. Portrait de Marie-Adélaïde de Savoie, Dauphine de France, Duchesse de Bourgogne (1685-1712)

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Artiste : Pierre Gobert (1662-1744) et atelier.
Epoque : 17ème siècle
Style : Louis XIV
Etat : Très bon état
Matière : Huile sur toile
Longueur : 91 cm, 101 cm avec le cadre
Largeur : 65 cm, 88 cm avec le cadre

7800 

Galerie PhC, Philippe Caudroit
Museumarte sas
31 rue Andre Beury
10000 Troyes
0662098900
Pierre Gobert (1662-1744) et atelier. Portrait de Marie-Adélaïde de Savoie, Dauphine de France, Duchesse de Bourgogne (1685-1712)  Toile rentoilée de 91 cm par 65 cm Cadre ancien d’époque de 101 cm par 88 cm. Ce très beau tableau réalisé vers 1700 nous propose Marie-Adélaïde de Savoie, fille ainée du duc de Savoie Amédée de Savoie II. Elle est devenue duchesse de Bourgogne et dauphine de France par son mariage en 1697 avec le petit fils de Louis XIV, Louis de France dit le petit Dauphin. C’est un mariage dynastique qui scelle la réconciliation (éphémère) entre la France et le Duché de Savoie. Il a quinze ans, elle en a douze. Si la vie n’en avait pas décidé autrement, elle serait devenue reine de France puisque son mari devient l’héritier après la mort de son père le Grand Dauphin. Mais de cette famille de trois enfants, les parents et deux des enfants moururent notamment de l’épidémie de rougeole, seul le duc d’Anjou, futur Louis XV survécut. Au niveau pictural, il faut noter cette robe magnifiquement réalisée avec des dentelles d’une grande finesse ; des soies brodées d’une grande beauté… Pierre Gobert (1662-1744) Il est le fils du sculpteur Jean II Gobert. Né dans une famille d’artistes, Pierre Gobert commence à travailler très jeune pour la cour. Dès 1682, il reçoit la commande du Portrait du duc de Bourgogne âgé de quelques semaines (perdu), premier d’une longue liste de portraits d’enfants, genre dans lequel Gobert excellera le plus. Agréé à l’Académie royale en 1686, il est très vite surchargé de commandes, sa carrière de portraitiste, notamment à Munich pour la cour de Bavière, ne lui laissait sans doute que peu de temps. A partir de 1707, Gobert travaille pour la cour de Lorraine où il avait été appelé par le duc Léopold. Il peint durant ce séjour un nombre impressionnant de portraits qui implique l’existence d’un atelier. De retour à Paris il travaille très régulièrement pour la Cour réalisant les portraits de la plupart des membres de la famille royale, dont le château de Versailles conserve les exemples les plus intéressants. Cet artiste prolifique a multiplié des portraits aux attitudes assez figées, c’est pourquoi son talent a été parfois déprécié en comparaison aux œuvres d’autres artistes, dont celles de François de Troy ou de Hyacinthe Rigaud.